La Corée du sud est actuellement la 3ème meilleure nation asiatique de rugby derrière le Japon et Hong Kong. L'amateurisme et le conservatisme de sa fédération n'ont pas aidé et ont ainsi vu la sélection de la Rose de Sharon perdre sa seconde place, elle qui rivalisait dans les années 80 avec les Cherry Blossoms pour la domination de l'Asie. Dans cette situation des plus délicates, un homme ambitionne de prendre la tête de la Corée du sud et de lui redonner son prestige. Il s'agit d'un certain Ji Young Ki (38 ans).
Ce jeune technicien, ancien arrière et international sud-coréen (12 caps) au gabarit impressionnant (187 cm et 105 kg), était l'adjoint de Chung Hyun Suk, le sélectionneur de la Rose de Sharon en 2015. Cette année-là, c'est lui qui donna la tactique à l'équipe sud-coréenne pour contrecarrer les plans du Japon d'Eddie Jones.
Cela fonctionna en partie puisque les locaux avaient fait jeu égal avec les visiteurs en première mi-temps (20 à 22) avant de craquer en seconde période (défaite 56 à 30). Cette belle performance avait d'ailleurs mis fou de rage le technicien australien.
Ji Young Ki a ainsi été repéré et depuis 2017, il est l'entraîneur-chef de Ryutsu Keizai Univ. dans le championnat universitaire nippon. Après cette expérience, le technicien sud-coréen veut prendre les rênes de l'équipe nationale de la Corée du sud. Pour cela, il compte s'attacher les services du sud-africain Charles Louw. Ce dernier, qui a été décisif dans la qualification des sud-coréens pour les Jeux Olympiques de Tokyo, est actuellement l'adjoint de Ji Young Ki dans l'équipe de Ryutsu Keizai Univ..
Et l'entraîneur sud-coréen prépare déjà le futur effectif de la Rose de Sharon. Il a ainsi recruté plusieurs jeunes joueurs de son pays d'origine pour les faire évoluer au Japon: le pilier Park Hung Un, le talonneur Hwang In Bum, le 2ème ligne Park Keon Young, le 3ème ligne Kim Ki Hyun, le 1/2 de mêlée Park Hee Jun et l'ailier Lee Dae Hee.
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