Aujourd'hui avait lieu au Stade de France (80 000 places) le test match entre la France (4ème nation au classement World Rugby) au Japon (14ème), premier de la tournée 2024 en Europe des Brave Blossoms. Après une humiliation à domicile face à la Nouvelle-Zélande B (19 à 64), une réaction des japonais était attendue.
Sans surprise, les hommes du sélectionneur Eddie Jones ont été écrasés sur le score sans appel de 12 à 52. Les japonais ont encaissé 8 essais dont les doublés de l'ailier Louis Bielle-Biarrey et du troisième ligne entrant Paul Boudehent.
Les Brave Blossoms auront sauvé l'honneur par des essais du capitaine Harumichi Tatekawa et du troisième ligne remplaçant Tevita Tatafu (sur interception). Dominés sur les impacts et désastreux en défense, les visiteurs auront profité de la baisse de régime des français en deuxième période pour montrer un meilleur visage.
Tevita Tatafu et le 1/2 de mêlée Shinobu Fujiwara auront fait une bonne entrée. Mais globalement, la performance de l'équipe est très faible. Le chantier reste énorme pour le technicien australien et il est certain que très peu de ces joueurs seront toujours là dans trois ans, en particulier dans la ligne arrière.
Le centre Siosaia Fifita, l'ailier Jone Naikabula et l'arrière Malo Tuitama auront été parmi les joueurs japonais les plus catastrophiques ce soir. Il reste deux tests matchs cet automne pour le Japon: Le 16 novembre face à l'Uruguay et le 24 novembre contre l'Angleterre.
France 52-12 Japon
Stade de France (45 000 spectateurs)
Pour la France:
8 essais de: Louis Bielle-Biarrey (4', 28'), Emilien Gailleton (10'), Alexandre Roumat (19'), Peato Mauvaka (34'), Jean-Baptiste Gros (42') et Paul Boudehent (54', 65')
6 transformations de: Thomas Ramos (11', 20', 29', 43', 55', 66')
Pour le Japon:
2 essais de: Harumichi Tatekawa (50') et Tevita Tatafu (61')
1 transformation de: Naoto Saito (51')
On a vite vu que les français avaient identifié les faiblesses défensives sur les ailes, en écartant rapidement les ballons vers les couloirs des 5m. J'ai du mal a comprendre les choix d'Eddie Jones, surtout derrière. La fédé n'a pas de poids décisionnels face aux université ? Raison de l'absence de Yodhizaki ?