L'été 2020 aura montré une nouvelle tendance au Japon avec l'arrivée de plus en plus de joueurs d'Europe (Greig Laidlaw, George Kruis, Hadleigh Parkes, etc...). La crise économique actuelle des clubs européens depuis la pandémie du coronavirus a accéléré cela.
Et les clubs japonais comptent bien profiter de la situation pour faire venir les meilleurs joueurs européens dès l'an prochain alors que le pays va lancer officiellement la future Pro League nippone, qui sera constituée de 12 équipes.
Bien que les clubs japonais devront faire face à un plafond salarial, ils pourront toujours recruter des stars étrangères et leur donner de gros salaires. D'ailleurs le quota de joueurs étrangers (5 sur le terrain) va être revu à la hausse, pour élever le niveau des équipes.
Plusieurs clubs nippons ont déjà accéléré leur professionnalisation et disposent de grandes infrastructures comme Panasonic Wild Knights qui évoluera dans le Kumagaya Rugby Stadium (24 000 places) et aura un nouveau club house et un terrain d'entraînement neuf.
Pour remplir leur stades, les grosses équipes auront besoin de grands noms japonais et étrangers. Ce n'est ainsi pas une surprise d'apprendre par Osamu Ota, président actuel de la Top League, que les internationaux anglais Maro Itoje (45 caps) et Owen Farrell (90 caps) sont en tête de liste des stars étrangères que les clubs nippons veulent faire signer pour le lancement de la future Pro League en janvier 2022.
De telles arrivées, un an avant la coupe du monde de rugby de 2023 en France, auraient bien évidemment un impact considérable alors que les dirigeants japonais veulent faire de leur nouveau championnat l'égal du Top 14 et de la Premiership.
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